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L'interprétation de la convention collective du travail !

Fernand Morin

Me Fernand Morin

Pourquoi l’interprétation en droit revêt-elle certaines difficultés lorsqu’il s’agit d’une convention collective du travail ? Pour y répondre, nous devons bien saisir le particularisme juridique de la convention collective du travail : ni contrat, ni loi !

L’interprétation de cet acte collectif exige aussi la prise en compte de l’ensemble des lois du travail qui traitent, de multiples manières, des conditions de travail. Dans un tel contexte juridique, les rapports entre ces lois du travail et la convention collective peuvent provoquer de réels conflits de droits qu’il convient d’éviter sinon, de résoudre.

Pour mieux circonscrire la portée de ces problématiques et les difficultés réelles, apparentes ou déclarées qui résultent de cette combinaison lois/convention collective, le conférencier analyse ces deux arrêts de la Cour suprême du Canada : Garon/Fillion, [2006] 1 R.C.S. 27 et Syndicat de la fonction publique, [2010] 2 R.C.S. 61. Ce préalable permet de constater que, selon l’approche interprétative retenue, on aboutit à des conclusions diamétralement opposées. D’où l’intérêt juridique et pratique d’une analyse critique de ces deux arrêts. Ainsi, pouvons-nous au besoin faire un choix ou, encore, mieux analyser la portée de la voie retenue par des tiers : collègues, arbitres ou tribunal judiciaire de contrôle.

Le conférencier termine en soulevant 12 questions permettant à chacun d’affirmer sa compréhension des enjeux et, surtout, de prendre position.

Fernand Morin, avocat, détient une maîtrise en droit de l’Université de Toronto, un diplôme de l’Institut de droit du travail de l’Université de Paris ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en droit de l’Université Laval. En 2000, il a obtenu le prix « Droits et libertés » de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et, en 2008, il a été nommé professeur émérite par l’Université Laval. Il a enseigné le droit des affaires à la Faculté des sciences de l’administration puis le droit du travail à la Faculté de droit de l’Université Laval, à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et, enfin, le droit du travail et l’éthique au Département des relations industrielles de l’Université Laval. Au cours de sa carrière, il a notamment agi à titre de conseiller juridique auprès de plusieurs associations d’entrepreneurs en construction, de sous-ministre adjoint au ministère du Travail et de la Main-d’œuvre (gouvernement du Québec), de vice-doyen de la Faculté de droit de l’Université Laval), de conseiller en éthique auprès de la Commission scolaire de la Capitale et de responsable de la formation pour la Conférence des arbitres du Québec de 2007 à 2010. Il est également l’auteur d’ouvrages en droit du travail et il est invité comme conférencier en divers milieux professionnels.

14 février 2013

95 $ par personne

1 h 30

Une attestation de participation sera remise aux participants.

Cette activité est accréditée par l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec.

Les avocats doivent conserver les pièces justificatives confirmant leur participation à une activité de formation pendant une période de 7 ans suivant la production de la déclaration de formation continue (art. 9, Règlement sur la formation continue obligatoire des avocats - Décision, (2019) 151 G.O. II, 783 [B-1, r. 12.1]).

La durée de conservation des pièces justificatives est de 5 ans pour les notaires (art. 7, Règlement sur la formation continue obligatoire des notaires, chapitre N-3, r. 9.1).

Les achats de webinaires ne peuvent être annulés. Dans le cas où vous ne pouvez assister à un webinaire en direct, vous pouvez, par la suite, visionner l'enregistrement de la conférence, et ce, jusqu'à un maximum de 5 fois.